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Yôichi Takahashi

Yoichi Takahashi (高橋 陽 一, Takahashi Youichi, né le 28 juillet 1960), également connu sous le nom de Taka-sensei, est un mangaka célèbre, mieux connu pour son travail sur « Captain Tsubasa ».

Captain Tsubasa, son œuvre la plus célèbre a été publié durant 8 ans dans le Weekly Shonen Jump, et a sérialisé deux séries majeures: « Captain Tsubasa » et « Captain Tsubasa: World Youth ». Les travaux ultérieurs de Yoichi Takahashi ont été publiés dans le Weekly Young Jump. La plupart de ces mangas de concernent le football, à quelques exceptions près comme « Chibi » (boxe), « Sho no Densetsu » (tennis) et « Ace! » (base-ball). Actuellement, il est court de publication de l’arc « Captain Tsubasa: Rising Sun » dans le Grand Jump.

En plus de dessiner des mangas, Takahashi a également écrit des romans pour enfants et adolescents, « Golden Kids », qui a reçu un épisode animé sorti sur iOS, et « Soccer Shojo Kaede ».

I. L’envie de devenir Mangaka

Takahashi a grandi dans l’arrondissement de Katsushika dans les années 60, dans une famille modeste. Aîné de la famille (deux frères), il se passionnait pour le baseball et les mangas. En effet, jouer au baseball était un passage obligé pour tous les jeunes garçons japonais à cette époque. Cela peut paraître surprenant mais le football n’était pas encore un sport très connu.

Au Japon, les héros de baseball de l’époque se nommaient Sadaharu Oh et Shigeo Nagashima, des membres clés de l’équipe des Yomiuri Giants ( vainqueur de la Nippon Professional Baseball durant neuf années consécutives). Cependant, comme Takahashi le souligne dans son autobiographie, son père et lui, n’étaient pas des fans purs et durs des Giants. « Au lieu de soutenir un groupe fier de sa puissance inégalée, nous préférions encourager les équipes qui avaient le courage d’affronter ces champions ».

A cette époque, où Takahashi était écolier, il était absorbé par le baseball (il a joué seconde base en scolaire) et le dessin. Le déclic résonne en lui, grâce à une série d’animation: « Kyôjin no Hoshi ». Une oeuvre qui raconte les périples d’un jeune garçon passionné par le baseball. Après avoir fini de regarder la TV, il avait prit l’habitude de prendre un crayon et d’essayer de mettre sur papier les personnages apparus à l’écran. En plus de cette oeuvre, Takahashi s’amusait à copier pléthore d’oeuvres dont « Big X » d’Osamu Tezuka ou encore « Ultraman ».

Alors qu’il continuait de s’exténuer au baseball, en parallèle il avait commencé à dessiner des mangas en copiant ceux qu’il lisait. Un événement particulier, lui a donné confiance pour poursuivre dans cette voie. Vers ses 10 ans environs, sa mère avait envoyé sa candidature (sans lui dire)  pour un concours de dessin organisé par le « Mainichi Shôgakusei Shinbun » (un quotidien destinés aux élèves d’écoles primaires). Et cette victoire fut la première d’une longue série de prix qui ont nourri son amour pour le dessin.

Takahashi avait débuté la création de mangas à l’école primaire en imitant les oeuvres des maîtres en la matière et, arrivé au collège il commençait peu à peu à trouver son propre style. C’est d’ailleurs, durant cette période qu’un nouveau manga traitant de son sujet favoris (le baseball ) à vu le jour: « Dokaben ». Shinji Mizushima, le créateur de ce manga fut par la suite reconnu comme une des personnalités de tout premier plan. « La façon dont ces histoires traitent avec minutie et sous de multiples angles du chemin menant vers la victoire, a sûrement eu la plus grande influence sur mon travail en tant que mangaka » a déclaré Takahashi plus tard.

A la fin du lycée, après un été à dessiner, Takahashi tenta le tout pour le tout en frappant à la porte des éditeurs directement. Il réussit à obtenir un rendez-vous à la maison d’édition du Jump. Ce fut la rencontre la plus importante de sa vie. Haruhiko Suzuki un jeune éditeur de manga professionnel (fraîchement embauché par la Shueisha), pu mesurer la qualité de son travail (deux mangas: un de Western et un de Science Fiction). Grâce à ses conseils avisés, Takahashi grandi en tant que mangaka. C’est d’ailleurs, ce même personnage qui devînt son éditeur attitré au début de Captain Tsubasa.

II. De « Yûjô no Eleven » au premier manga dans le « JUMP »

Le premier jour où Takahashi avait apporté ses mangas aux éditions du « Jump », Suzuki lui avait conseillé de dessiner sur un thème qui lui plaisait. Dans cette quête pour trouver le meilleur thème pour se lancer, le mangaka s’est souvenu des émotions que lui avait procuré la Coupe du Monde 1978 en Argentine. A cette époque, le football n’était pas encore très populaire au Japon, et il y avait très peu de mangas publiés sur le sujet.

Takahashi a alors conçu le personnage principal: un écolier qui joue comme gardien de but. Son équipe n’est pas très forte (Takahashi a toujours préféré les challengers, comme dans son enfance), mais les liens entre coéquipiers sont si fort qu’ils arrivent à surpasser le rival et remporter le match. Ainsi naissait: « Yûjô no Eleven » !! Le manga permit à Takahashi de remporter une mention pour le concours des aspirants mangakas du Jump.

Ce prix (environs 50.000 yens) donna des certitudes à Takahashi: il allait poursuivre son rêve de devenir mangaka. Il travailla ainsi plusieurs mois comme assistant de Shinji Hiramatsu (« Doberman Detective ») dans son atelier, plutôt que d’intégrer l’Université. Mais rapidement son désir de créer une oeuvre personnelle reprit le dessus. Lors de l’hiver 1979, à l’âge de 19ans, il prit la décision de démissionner pour son consacrer à son rêve.

Takahashi puisa son inspiration dans ce qui l’avait émerveillé plus tôt. La Coupe du Monde de football qu’il avait regardé avait pour lui une aura similaire à « Dokaben », avec ses nombreux personnages hauts en couleur. De l’attaquant argentin, Mario Kempes, désigné meilleur buteur, en passant par l’élégant Michel Platini, ou bien le très fort Karl-Heinz Rummenigge (jouant pour l’Allemagne de l’Ouest). Les stars de l’époque avaient piqué Takahashi!

Après avoir longuement réfléchi, le mangaka en était arrivé à la conclusion, qu’il allait mettre en scène une rivalité entre un attaquant, Tarô Tsubasa et un gardien de but, Genzô Wakabayashi (son nom n’ pas changé) ayant le même âge que les lecteurs du Jump (c’est à dire des collégiens). Tsubasa et Wakabayashi sont des joueurs très différents. Si le portier fait rapidement parti de l’élite, c’est le contraire de l’attaquant. C’est avec cette histoire nommée « Captain Tsubasa » qu’il tenta à nouveau de gagner le prix des aspirants mangakas du Jump.

Et ce fut la bonne! (après 4 tentatives vaines)

Les trente et une pages de « Captain Tsubasa » avaient remporté la première place. Cette version fut publiée le 5 Mai 1980 dans le Jump. L’oeuvre commençait à la page 207, soit deux pages après « Ricky Typhoon » , manga d’Hiramatsu dont Takahashi avait été l’assistant plus tôt. Après avoir discuté avec Suzuki, il décida de se baser sur ce One-Shot pour développer une série longue. C’est les débuts de l’oeuvre que nous connaissons tous désormais…

III. L’oeuvre d’une vie

A suivre…

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